Origine et Histoire de la Famille BENKIRANE
(Page publique)

Benkirane = fils de Kirane
(Ben = fils de
alors que
Abou = père de)

Documents rassemblés sur les origines de la famille Benkiran(e).

Selon Dictionnaire des noms de famille du Maroc de Mouna Hachim.

Contraction d'Ibn Kirane, un nom à l'étymologie difficile à cerner, ne faisant pas l'unanimité. Le nom Kiran (Kirane) est courant en Arménie, en Turquie, au Liban, en Inde, etc. Il est également attribué à quelques localités telles que la ville Kirané au Mali. Il existe également le prénom Kieran, arborée par quelques familles dans le monde.

Une branche de la famille Benkiran(e), les Oulad Sidhoum, sont des descendants de Tayyeb Ben Abd-El-Majid Ibn Kiran El Fassi (auteur de plusieurs ouvrages, mort en 1812). Son fils était le théologien et grammairien Abou Bakr (mort en 1850) dont les trois fils étaient Mortada, Hamad et Mohamed Tayyeb (mort en 1812), Cheikh de la Jamaâ à Fès. Leurs descendants s'illustrèrent à leur tour par leur savoir et par leur rang que ce soit à Fès, à El Jadida ou à Meknès, ainsi que par leur habilité commerciale qui les mena à Oyoun Sidi Mellouk (près d'Oujda) ou à Mellilia, de même qu'à Tanger dont fut nommé Cadi, le Fqih Mohamed Tayyeb (auteur de plusieurs ouvrages, mort en 1895) qui professait initialement à la Qaraouiyin. La fille de ce dernier, El Aliya donnait selon le voyageur français Moulieras des cours de logique à la mosquée Andalous.

Une autre branche de la famille Benkiran(e) de Fès et de Meknès, est celle affiliée au savant Fassi Abbas Benkirane (mort en 1852), nommé Cadi de Meknès.

D'autres branches de la famille Benkiran(e) sont citées par Abd El Kebir Kettani :
• Ceux de Derb Joutiya, dont l'un de leurs membres fut le négociant Abd El Majid Ben Touhami Benkirane ;
• Ceux appartenant à la lignée Mekki Ben Mohamed Benkirane (mort à Tanger) dont les descendants (de la lignée de son fils Mohamed) s'établirent à Larache et à Tanger.

D'autres branches de la famille Benkiran(e) étaient connus à Fès avec les pseudonymes de Ammi Azzouz, Hammad, etc.

Par ailleurs, les pérégrinations des Benkiran(e) les menèrent à :
• Tétouan où M’Hammed Ben Abd-El-Majid Benkirane (mort en 1799) fut un saint extatique de la ville, originaire de Fès.
• Casablanca où l'on peut citer entre autres :
- Abd-Er-Rahmane Benkirane, propriétaire terrien (né en 1882),
- Mohamed Benkirane, lieutenant du Pacha de Casablanca au début du XXème siècle,
- Larbi Benkirane, Amine El Moustafad, également au début du XXème siècle.
• Marrakech, où s'était établi en 1815 Hamdoune (venant de Fès), grand père du savant Habib Benkirane (né à Marrakech et mort en 1900).


Dans ses écrits, Moulay Abderrahmane Ben Zidane évoque la fraction des Oulad Benkirane de Meknès comme des « Beldiyin » (juifs convertis à l’islam).
Moulay Abderrahmane Ben Zidane (1878-1946) s’est consacré à des investigations et des écrits sur l’histoire, ce qui lui a permit de rassembler de nombreux documents qu’il a classés dans sa fameuse « bibliothèque zaydaniya ».


Un arbre généalogique d’une branche Benkiran(e), branche hispanophone de commerçants qui se sont installés à Melilla en 1912 après le traité d'Algésiras, serait actuellement détenu par le Général Fouad Benkirane, qui le tiendrait de son père Mohamed Benkirane, qui l’aurait obtenu de cheikh Boubker Benkirane, « Adoul » à Fès.


Un autre arbre généalogique serait actuellement détenu par Aboubakr Benkirane.